François Manavit, homo universalis d’Asheville

JPEG Homo universalis ou homme universel est, d’après les adeptes du site de l’encyclopédie libre Wikipédia, un terme utilisé pour une personne qui “excelle dans de nombreux domaines et sujets d’expertise”. Le concept même de l’homme universel est né à l’époque de la renaissance italienne : il s’agit d’un homme recherchant la connaissance universelle poussant ainsi les limites de l’esprit humain. Leon Battista Alberti en a résumé le sens : “un homme qui peut entreprendre et achever ce qu’il souhaite”. A cet égard, Leonard de Vinci en est une parfaite incarnation. Qu’en est-il aujourd’hui ? Est-il encore possible de trouver de nos jours un tel homme. Ah mais oui ! Cerise sur le gâteau il n’est pas italien mais français et vit à Asheville, en Caroline du Nord !

Né à Dugny au nord de Paris, François Manavit ne suit pas les chemins habituels de la réussite. Très jeune il fait une première apparition au cinéma dans un film de Jean-Claude Brialy : Eglantine. Plus tard, il effectue de nombreux voyages en Afrique dans le cadre des actions de la Fondation Atlick afin d’aider les populations nomades touaregs. De retour à Paris en 1984 il fonde Les Télécréateurs, une agence permettant à de jeunes peintres et dessinateurs de talent de découvrir les outils graphiques nécessaires pour travailler dans le monde des média. Bref, François Manavit est un homme aux multiples facettes.

En 1992 il devient professeur d’art plastique au Lycée français de Los Angeles, et ce pour quatre ans, laissant pour legs à son départ une mosaïque de cinquante mètres de long sur le thème de l’amitié franco-américaine. Ne refusant aucune occasion d’amuser, François est aussi un homme de théâtre et aime, avec sa femme marionnettiste, faire découvrir au public américain le personnage lyonnais du ‘Guignol français’.

Aujourd’hui, François Manavit vit à Asheville, en Caroline du Nord, car “Asheville est la ville la plus sympathique et humaine de la Côte Est avec une population éclectique toujours à la recherche d’une certaine qualité de vie, très européenne en fait : des terrasses partout, des restaurants, le tout dans un cadre agréable…que demande le peuple ?” dit-il.

Lorsqu’il n’est pas en train d’alimenter la ville de crêpes bretonnes, pâtisseries et autres douceurs à faire pâlir d’envie les plus grands chefs français, François partage son amour de la France en animant l’émission de radio The Paris of the South. Destinée aux Français expatriés et à nos amis francophiles, l’émission propose, en anglais, un tour d’horizon de la culture française, chaque semaine selon un thème différent.

De nombreux sujets sont prévus pour cet été. Ne manquez pas parmi tant d’autres :

- Un spécial son du Mexique enregistré lors d’un voyage au printemps dernier ;
- L’histoire émouvante d’une française vivant à Asheville ayant caché des enfants juifs en France durant la Seconde Guerre mondiale ;

Pour plus d’informations sur l’émission The Paris of the South, cliquez ici.

Dernière modification : 21/03/2011

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